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 QUELQUES RAISONS A PRENDRE EN CONSIDERATION POUR NE PAS MANGER DE POISSON

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Bidalinouette
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QUELQUES RAISONS A PRENDRE EN CONSIDERATION POUR NE PAS MANGER DE POISSON  Empty
MessageSujet: QUELQUES RAISONS A PRENDRE EN CONSIDERATION POUR NE PAS MANGER DE POISSON    QUELQUES RAISONS A PRENDRE EN CONSIDERATION POUR NE PAS MANGER DE POISSON  Icon_minitime1Sam 26 Mar 2011 - 5:31

Par Ted Altar




English

(Version originale)

SECTIONS :

  • Raison éthique pour ne pas manger de poisson
  • Raisons écologique/humaine pour éviter ou limiter la

    consommation de poisson
  • Raisons de santé pour éviter ou limiter la consommation de poisson

    • Contamination chimique
    • Bactéries
    • Graisses et huiles de poisson
    • Autres



  • Pour plus d'infos
  • Finalement


Raison éthique pour ne pas manger de poisson



Il y a dans le cerveau des poissons certains récepteurs opiacés comme on il s'en

trouve aussi dans celui des mammifères. Il est connu que la fonction de telles structures

et des neuromodérateurs dans le cerveau des mammifères est de servir à la sensibilité

des sensations de douleur. Ceci suggère que même les poissons peuvent être des

créatures qui expérimentent, à un certain degré de conscience cognitive, des

sensations de douleur, et ainsi ont développé ces analgésiques endogènes. Peut-être

n'en serons-nous jamais sûrs mais nous devrions au moins prendre en considération la

plus grande évidence à notre connaissance et admettre au bénéfice du doute qu'une

immense somme de souffrance et de douleur est possible parmi toute une catégorie

d'animaux contrairement à ce qu'il a pu être pensé auparavant.

Bien sûr on doit tracer une limite à un certain point mais cela ne doit pas être une

séparation plus étroite que la distinction utile entre ivresse et sobriété, définie

par des taux d'alcool spécifiques dans le sang. Avec un certain taux d'alcool dans le

sang on définit qu'une personne est ivre; de façon similaire, je pense que le poisson

représente la limite pour nos considérations éthiques de ne pas souhaiter infliger de

douleurs et de souffrances aux animaux non humains. et humains Nous devrions les

considérer avec respect et avoir de la compassion pour eux, ou tout au moins respecter

pour les critères douleur et souffrance.

Même si ressentir de la "douleur" paraît ne pas être applicable aux

poissons, il y a toujours la raison générale de souhaiter appliquer un certain respect

éthique aux créatures vivantes incluant même les poissons, particulièrement s'il n'y

aucune réelle nécessité pour notre propre survie de les consommer.

RAISONS ECOLOGIQUE/HUMAINE



Concernant l'humain raisonnable et écologique, chacun devrait lire le livre de Farley

Mowat "Sea of Slaugther". Il existe aussi une très bonne vidéo basée sur ce

livre et commentée par Farley Mowat.

Il y est question aussi des conséquences de l'industrie de la pêche pour les autres

animaux. Par exemple, la Norvège a déclaré que les données de leurs recherches

prouvent que l'alimentation de la baleine "minke" comprend des espèces de

poissons exploitables commercialement et que, en conséquence, celle-ci peut-être

considérée comme une concurrente de l'industrie de la pêche. En fait, on rapporte que

le Ministère Norvégien des Affaires Etrangères a appelé la baleine "minke"

le "rat des mers".

Contre-rapport du WWF :

  • Il y a très peu de données connues sur la quantité de harengs consommés annuellement

    par les baleines "minke";
  • On ne sait pas réellement combien de ces harengs auraient été capturés par

    l'industrie de la pêche ni combien sont consommés par d'autres prédateurs marins;
  • L'impact du changement des facteurs d'environnement tels que la production de plancton,

    les températures et la pollution, est aussi inconnu.
  • "Ce rapport préliminaire montre que des informations importantes sont laissées de

    côté par les arguments du Gouvernement Norvégien" dit Cassandra Phillips,

    Responsable Cétacés du WWF. "Ils présentent une image imprécise pour justifier

    leur position."


Voici un autre extrait provenant d'une source différente :



...La production de bœuf et de mouton est poussée au-delà des limites

naturelles. A de rares exceptions près, les surfaces de prairie dans le monde sont soit

pleinement exploitées, soit surexploitées. Dans beaucoup d'endroit, elles ne peuvent

même plus supporter le rendement actuel. Une étude sur les terres productives des

régions semi-arides du Pakistan rapporte que le surpâturage a réduit la productivité

de 15 à 40 % de son potentiel. L'étude décrit le secteur de l'élevage comme

"absorbé dans une spirale descendante de trop nombreux animaux malades à la

recherche d'une nourriture insuffisante". Les ressources marines ainsi que les

pâturages sont poussées à leurs limites. Il ne faut s'attendre qu'à une croissance

réduite pour le futur.

[Brown et al., THE STATE OF THE WORLD, 1993.]


RAISONS DE SANTE POUR EVITER OU LIMITER LA CONSOMMATION DE POISSON



Contamination chimique



Maintenant, voici quelques considérations concernant la santé. Le pourcentage de

résidus de pesticides hydrocarbures chlorés dans l'alimentation américaine, attribuable

aux viandes, produits laitiers, poissons et œufs, est d'environ 95%. De plus sont

concernés les déchets "métaux lourds" (arsenic, mercure méthyle, aluminium,

cadmium etc.) qui commencent à apparaître de plus en plus souvent même dans les

poissons de haute mer. Bien sûr le poisson de rivage et des mers intérieures sont encore

plus problématiques à ce sujet, mais même le poisson des eaux profondes peut lui aussi

contenir de telles accumulations de pesticides et métaux (voir "Bull. of Envir.

Contamination and Toxicology, 1985, 34(2):216. Par exemple, un rapport scandinave a

trouvé des taux élevés de mercure dans des poissons de la Mer Baltique

(Rocz-Panstw-Kakl-Hig, 1985, 36(2):119). Les enfants finlandais mangeant du poisson ont

aussi des taux plus élevés de mercure, plomb, cadmium et arsenic (Human Nutr. Appl.,

1986, 40(1): 32). Des taux plus élevés de cancer et symptômes neurologiques ont été

constatés parmi les japonais consommant du poisson (Science of the Total Environment,

1983, 31(2):157; Acta-Pathol-Jpn, 1982, 32(suppl. 1):73)

Je vous recommande fortement de lire l'article du "CONSUMER'S REPORTS" de

février 1992. Ils ont trouvé des PCB dans 43 % de tous les saumons, dans 50 % des

poissons blancs (merlan, aiglefin) et même dans des poissons des profondeurs comme

l'espadon dont 25 % étaient contaminés. La moitié du flet vendu à New York contenait

des pesticides. Vient ensuite le problème du mercure. Par exemple, 90 % des espadons en

contiennent. Une boîte de thon ordinaire contient en moyenne 15 mcg environ de mercure.

Le Gouvernement américain peut stipuler que 30 mcg de mercure sont acceptables,

franchement je m'inquiéterai de ne pas en absorber si j'ai le choix. Et nous l'avons le

choix ! Nous n'avons qu'à ne pas manger de poisson. De tels niveaux importants de

contamination des rejets industriels ne devraient pas nous surprendre quand on voit que

les hommes ont traité les cours d'eau et les océans, comme de vrais égouts pour

déchets industriels.

En tant qu'expert en pesticides Lewis Regenstein a dit :



"La viande contient approximativement 14 fois plus de pesticides que les aliments

végétaux et les produits laitiers 5 fois et demi plus. Ainsi, en consommant des aliments

d'origine animale on ingère des quantités hautement concentrées de produits chimiques

dangereux."

(see "Pesticide residues in total diet samples" in Pesticides Monitoring

Journal, 1972, 5:313-30)


Et maintenant la même chose se produit avec le poisson. Bien que le poisson puisse

être consommé à la place de la viande par crainte des pesticides, vous devez également

garder à l'esprit que tous les animaux, situés plus hauts dans la chaîne alimentaire,

accumulent tous les des pesticides qu'ils absorbent par la nourriture et l'eau

contaminées (le plus souvent l'eau de ruissellement contaminée des champs traités). Par

exemple "Newsweek" du 16 novembre 1984 (page 48) rapporte que manger 1 livre de

poisson du Lac Ontario équivaut à boire environ 1,5 million de litres de cette eau

polluée !

Pour plus d'informations vous pouvez consulter le livre de John Robbins "Diet for

a New America", dont il cite les sources pour ce qui suit :

  • Pourcentage de lait des mères végétariennes américaines contenant des niveaux

    significatifs de DDT: 8%
  • Niveaux relatifs de contamination par les pesticides du lait maternel des mères

    mangeant de la viande comparé à celui des mères végétariennes : 35 fois plus élevé
  • Pourcentage d'étudiants universitaires masculins en 1950 : 0,5 %
  • Pourcentage d'étudiants universitaires masculins en 1978 : 25 %
  • Numération du sperme de l'homme américain moyen comparée à 30 ans plus tôt : moins

    30%
  • Principale cause de stérilité et de réduction des spermatozoïdes chez l'homme

    américain : pesticides hydrocarbure chlorés (comprenant Dioxine, DDT etc.)
  • Pourcentage de résidus de pesticides hydrocarbures chlorés dans l'alimentation

    américaine attribuables à la viande, aux produits laitiers, au poisson et aux œufs

    : 94 %


Bactéries



Une cuisson minutieuse ne garantit pas que toutes les toxines produites par des

bactéries soient détruites, car certaines sont résistantes à la chaleur. Les

bactéries sont mortes, mais leurs toxines peuvent rester encore actives. Par exemple

l'histamine produite par des bactéries n'est pas détruite par la chaleur et on attribue

actuellement un certain nombre décès à cette toxine bactérienne. Dans ce même article

du "CONSUMER REPORTS" il est dit qu'environ 40 % du poisson entrent déjà en

décomposition avant de quitter les magasins et que plus de 40 % contiennent des germes

fécaux provenant des déchets humains ou animaux. L'odeur si caractéristique et si

familière de "poiscaille" (sic) dans les poissonneries provient de la

[trimethylamine] produite dès que le poisson commence à se décomposer. Et bien sûr il

y a le problème du poisson médium idéal (comme le poulet) de culture de staphylocoques

et clostridium transmis lors des manipulations. C'est pourquoi l'on doit se laver les

mains avant de manipuler du poisson.

La FDA (Food & Drug Administration US) a estimé qu'environ 5 à 10 % des

crustacés crus contiennent vibrio vulnificus. Les fruits de mer provenant d'eaux

polluées peuvent même transmettre l'hépatite, la salmonellose, et le choléra.

La clef du problème est que nous ne pouvons simplement être sûrs que certains

poissons ne contiennent pas de tels contaminants en raison de l'incapacité virtuelle des

contrôles gouvernementaux.

Graisses et huiles de poisson



Tous les poissons contiennent du cholestérol et des graisses saturées. Le saumon

contient beaucoup de graisses, alors que l'aiglefin ou le haddock sont préférables de ce

point de vue. Toutefois, tous les poissons manquent de fibres, ne contiennent pas

d'hydrates de carbone complexes (glucides) et peuvent apporter trop de protéines pour

l'alimentation de certaines personnes. Pour ceux qui essayent de perdre du poids, certains

poissons ne sont pas un aliment idéal dans ce sens.

Tandis que les absorptions de cholestérol n'augmentent pas les taux de cholestérol

sérique, de même que les absorptions de graisses saturées, pour les personnes suivant

un régime pauvre en graisse (et chacun devrait s'intéresser dès que possible à un tel

régime), les effets d'un régime haut en cholestérol augmentent.

Les huiles de poisson, que certains considèrent comme une aide pour la réduction des

taux de triglycéride (non pas les taux de cholestérol sérique), ont été reconnues

pour favoriser la formation des radicaux libres, qui à leur tour, peuvent être

impliqués dans le cancer et les [CHD] (voir AM J CLIN NUTRI, 1991, 53:177; et AM J CLIN

NUTRI, 1991, 53:178).. Les huiles oméga 3 se trouvent sous une forme plus stable dans les

végétaux, les fruits et les haricots, tandis que ces huiles sont très instables dans le

poisson, entraînant des radicaux libres. Les huiles de poisson rendent le sang moins

facile à coaguler, (ce qui pourrait être un avantage pour les personnes à haut risque

d'attaque), mais ceci peut être aussi un risque. Finalement, certaines études montrent

que des supplémentations en huiles de poisson peuvent actuellement réduire les réponses

immunologiques du corps aux bactéries et virus.(N ENG J MED, 1989, 320:265; J CLIN

INVEST, 1985, 76:1626).

La consommation excessive de toutes huiles, incluant les huiles de poissons, entraîne

une augmentation du risque de cancer (Nutrition & Cancer, 1984, 6(4): 254). Manger

trop de poisson peut diminuer la capacité du sang à coaguler, comme cela a été

constaté chez les Innuits qui ont un taux élevé d'attaques hémorragiques, épilepsies

et saignements de nez. La consommation excessive de protéines peut provoquer ce qu'on

appelle de l'hypercalciurie protéine-induite (perte de calcium des os) et c'est

peut-être l'une des causes contribuant à l'ostéoporose. Et, encore une fois, l'huile

d'un plat de poisson contient beaucoup de cholestérol (une simple capsule d'huile de

poisson contient 300 mg de cholestérol).

Autres points



Un autre point peut être l'absorption de vitamine D [voir Journal Of The American

College Of Nutrition, 11(5):567-583]. Le problème ici est que, au fur et à mesure de

l'âge, le taux de calcium dans les os décroît tandis que le dépôt de calcium dans les

tissus mous augmente. La preuve que le calciférol (vitamine D) étant un facteur de ce

problème de calcium provient de différentes sources. Par exemple l'excès de calciférol

de la thérapie Mégavitamine D ou chez les nourrissons recevant des quantités

excessives d'aliments fortifiés, est connu pour provoquer dans un temps relativement

court des dommages cardio-vasculaires, rénaux, et osseux. Une majorité de la population

semble consommer la vitamine D en excès, (particulièrement par rapport aux

recommandations du RNI : 100 UI ou du RDA : 200 UI) provenant de multiples sources telles

que le lait (400 UI/litre aux USA), la margarine (660 UI/100 g au Canada), les

suppléments multivitaminés (200 à 400 UI), certaines céréales pour petit-déjeuner

(100 UI/portion), les yaourts, les œufs (50 UI/jaune) le poisson et la viande. La

plupart de la vitamine D donnée aux animaux comme hormone de croissance se concentre dans

leurs réserves de graisse. Toutes ces multiples sources de vitamine D peuvent résulter

en une consommation aussi élevée de 800 à 1500 UI par jour. Quand toutes ces sources

exogènes sont ajoutées aux quantités variables de vitamine D dues à l'exposition au

soleil, il n'est pas surprenant qu'une étude ne trouve que 13 % des nourrissons

absorbaient plus de 1000 UI par jour et que 4,2 % des femmes adultes excédaient de 1000

IU/jour.

POUR PLUS D'INFORMATIONS



Ce sont seulement quelques-uns des inconvénients de santé dus au poisson. Pour plus

d'informations, voir la très bonne présentation du professeur Neal Barnard (faite au

4ème Congrès de la Vegetarian Union of North America et à la 33ème Convention Annuelle

de l' American Vegan Society, Portland, été 93). La vidéo (en langue anglaise) de cette

présentation est disponible sous la référence :

Tape #58 Neal Barnard, M.D. "Problems with Fish, Eggs, & Dairy Products"



Pour commander une (des) cassette(s) écrire (carte de crédit non acceptée.) à :

American Vegan Society

501 Old Harding Highway

P.O. Box H

Malaga, NJ 08328

U.S.A.



FINALEMENT



Finalement, il y a même une raison esthétique. Vous avez peut-être remarqué que

dans les pièces mal aérées remplies de personnes omnivores il peut y avoir une odeur

distincte de fauve. En fait, les gens qui mangent beaucoup de poisson peuvent sentir le

poisson, comme ceux qui mangent beaucoup de viande peuvent sentir le fauve. Il y a

actuellement un article dans "Lancet" qui confirme ceci (Smith "The use of

smell in differential diagnosis", 1982, 2:1452). Bien sûr, cela peut être ou ne pas

être une raison esthétique ou culturelle, mais ici à l'Ouest il arrive généralemnt

que ce genre de chose soit un souci social, à tort ou à raison.









Traduction : Gilles Chatras

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