quelques infos au 13/05/09

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Le Mardi 12 Mai 2009 à 17:59

Owain Yeoman, de The Mentalist : plutôt nu qu'en fourrure !
Owain Yeoman, 30 ans, est encore peu connu en France, mais va rapidement devenir un phénomène. Le comédien anglais, marié à sa
compatriote Lucy Davis (vue dans différentes séries, dont Californication), tient en effet le rôle de l'officier Wayne Rigsby dans
la série The Mentalist... TF1 en a acquis les droits et devrait la diffuser prochainement.
Pour ceux qui n'auraient jamais entendu parler de cette fiction policière (si, si, il y en a), elle met en scène une équipe de
police californienne qui enquête sur des crimes, et notamment ceux d'un certain Red John, le tueur en série qui signe ses meurtres
d'un smiley dessiné... avec le sang de ses victimes.
Eh bien figurez-vous qu'à force de voir du faux sang, Owain est devenu végétarien ! Il pose même, torse nu, pour la nouvelle
campagne de la PeTA.
Sur cette publicité en noir et blanc est écrit : "Je suis Owain Yeoman, et je suis végétarien". En haut à droite, une autre phrase :
"J'ai vu avec quelle violence les animaux élevés pour leur chair sont traités, je ne veux pas soutenir ça".
On ne sait pas si cette affiche vous fera passer l'envie de manger de la viande, mais en tout cas, il y a de quoi se rincer
l'oeil...
Après des personnalités comme Pamela Anderson, Pink ou Stella McCartney, et toutes les autres stars féminines qui ont posé pour la
PeTA (voir toutes les images), voir un homme défendre cette cause... c'est bien.

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Les eleveurs de porcs sur le gril

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mardi 12 mai 2009
Les éleveurs de porcs sur le gril
Deux ans de crise. Une éternité pour les professionnels.Et la reprise n'arrive pas. Pas bon pour l'Ouest.
Le retour du soleil et des grillades... C'est le printemps, une saison plutôt favorable au cochon. En théorie. Car les éleveurs de
porcs sont sur le gril. La crise entamée avec l'explosion du prix des céréales, il y a deux ans, se poursuit. Implacable.
« Depuis 2007, la plupart du temps, le prix du porc a été inférieur au coût de revient », observe Michel Rieu, responsable des
études économiques à l'Institut français du porc (IFIP). Rien ne va plus en Europe. Pas très rassurant pour l'Ouest et notamment la
Bretagne, première région de production.
Les hostilités sont ouvertes. Car ses principaux concurrents, pourtant eux aussi malmenés accélèrent. « Les Allemands, les
Hollandais, les Danois investissent dans des élevages très performants. Ils ont anticipé les nouvelles normes européennes qui
s'appliqueront en 2013. Intégrant les dispositions sur le bien-être animal. Ce n'est pas le cas de la France où il y a une certaine
léthargie. Même en Bretagne. » Comme si l'image brouillée de cette filière lui interdisait aujourd'hui de se projeter. « Pour
l'environnement, on est passé d'un extrême laxisme à la contrainte extrême. » Il n'y a plus de modèle. La France pourrait sortir
très affaiblie de cette crise. Et perdre des parts de marchés. Notamment à l'export. « La Bretagne est loin des marchés européens.
Il ne faut pas l'oublier. » En Bretagne, 15 à 20 % des éleveurs ont un taux d'endettement supérieur à 100 %. Les reports d'échéances
accordés par les groupements, les fabricants d'aliments et, de façon beaucoup plus timide, par les banques, sont de plus en plus
difficiles à négocier. Une mauvaise nouvelle pour l'Ouest, alors que le marché laitier s'enfonce lui aussi dans la crise.