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 Intelligence des animaux "de ferme"

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Bidalinouette
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Bidalinouette


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MessageSujet: Intelligence des animaux "de ferme"   Intelligence des animaux "de ferme" Icon_minitime1Mar 29 Déc 2009 - 21:18

Magazine "CA M'INTERESSE" - N° 324 - FEVIER 2008 - Pages 70, 71, 72
> - ANIMAUX
>
> Vaches, cochons, poulets... ne sont pas tous des ânes. Les
> scientifiques nous en apportent la preuve.
> A LA FERME, LES ANIMAUX FONT LES MALINS.
> Texte : Antonio Fischetti - Illustrations : Annick Le Hène
>
> Le Salon International de l'Agriculture ouvre ses portes le 23 Février
> à Paris. On y soumet les bêtes à toutes sortes de concours, sauf de
> QI. Et pourtant ...
> Quand on dit de quelqu'un qu'il a un regard bovin ou qu'il obéit comme
> un mouton, on ne flatte assurément pas son intelligence. Il faut
> avouer que le langage
> commun fait des animaux de ferme des parangons de bêtise. Mais
> sont-ils vraiment aussi bêtes qu'on le prétend ? Les biologistes qui
> les étudient sont
> catégoriques. Non, les animaux de ferme ne sont pas idiots. La preuve,
> ils savent reconnaître individuellement leurs congénères, apprendre
> des tâches ou encore
> mémoriser des lieux. Plutôt que d'employer le mot "intelligence" -
> trop vague - les scientifiques préfèrent parler de "capacités
> cognitives". Chaque animal a ses
> spécialités, qui correspondent à son mode de vie. Ceux qui nouent de
> forte relations de groupes, comme les vaches ou les moutons, excellent
> dans la reconnaissance
> de leurs semblables. Ceux qui ont besoin d'explorer leur territoire, à
> l'instar des porcs ou des poules, sont doués pour l'apprentissage. Et
> tous sont capables de
> ressentir des émotions (plaisir, frustration, excitation...).
> Lesquelles émotions, loin d'être bêtement "mécaniques" découlent de la
> façon dont les animaux perçoivent
> et se représentent leur environnement.
>
> Même l'Europe se préoccupe du "bien-être de ces êtres sensibles".
> La reconnaissance de l'intelligence des animaux de ferme a des
> répercussions concrètes. La règlementation européenne demande
> désormais de tenir compte du
> "bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles". [...]
>
> LE COCHON : APPREND VITE ET BIEN
> Marc Vandenheed, professeur d'éthologie à l'université de Liège, est
> formel : "On peut dresser facilement un porc, en le conditionnant par
> exemple à s'asseoir à l'écoute
> d'un mot particulier. Le porc s'apprivoise, mais on le sait peu car on
> n'a pas l'habitude de le faire." Ce que confirme Caroline Dubois,
> responsable de l'association
> Groingroin (http://www.groingroin.org). [...] Par un système de
> récompense, un porc est capable d'apprendre les mêmes choses qu'un
> chien. Et même plus vite, souligne
> Caroline Dubois. Un porc répond naturellement à son nom, et il suffit
> de 5 minutes pour lui apprendre à s'asseoir. Avec ses pattes et son
> groin, il peut même ouvrir un
> tiroir ou une porte fermée au verrou." Plus surprenant, il apprend
> facilement la propreté. En effet, à l'état naturel, il défèque
> toujours au même endroit. Celui qui a la
> réputation d'être le plus sale est donc le plus propre des animaux de
> ferme : Mais quel rapport avec l'intelligence ? "Ce comportement a une
> forte composante innée, mais
> il exige une perception de l'espace plus complexe que pour l'animal
> qui défèque n'importe où", explique Marc Vandenheed.
>
> LE POULET : UN CHAMPION A CACHE-CACHE
> Lucia Regolin et Giorgio Vallortigara, respectivement chercheurs à
> l'université de Padoue et d'Udine (Italie), sont des spécialistes de
> l'intelligence du poulet. Ils se sont
> livrés à de nombreux tests et ont, par exemple, conditionné l'animal
> à reconnaître un objet (un triangle rouge). Puis ils ont,
> partiellement ou entièrement, caché ce triangle
> derrière un autre objet (un rectangle noir par exemple). Question : le
> triangle rouge est-il encore là ? La réponse est oui. Le poulet a
> compris qu'un objet ne disparaît pas
> parce qu'il est plus ou moins caché. Poussant plus loin la complexité,
> ils ont ensuite place le triangle rouge derrière un obstacle (une
> petite porte). De sorte que le poulet
> est obligé de faire un détour pour y accéder. Une fois de plus, le
> poulet réussit brillamment l'épreuve. Conclusion : le poulet se fait
> du monde environnant une
> représentation mentale qui résiste aux variations des apprences
> visuelles. "Les capacités visuelles des oiseaux sont comparables à
> celles de primates, et dans certains cas
> les dépassent", concluent les scientifiques.
>
> LE MOUTON : UN EXPERT EN PHYSIONOMIE
> Que les moutons soient grégaires, ce n'est pas un scoop. Ce qui est
> moins connu, ce sont les conséquences cérébrales de cette grégarité.
> Il faut d'abord savoir que les
> moutons se reconnaissent individuellement. A l'Inra (Institut National
> de la Recherche Agronomique) de Tours, le physiologiste Frédéric Lévy
> a longuement étudié la
> reconnaissance individuelle chez le mouton : "Chaque mouton a sa
> signature olfactive, visuelle et auditive. Grâce à ces indices, la
> femelle reconnaît son petit dans les
> 6 premières heures après la naissance." A l'Institut Babraham de
> Cambridge, Keith Kendrick a montré, grâce à des enregistrements de son
> activité cérébrale, qu'un mouton
> peut mémoriser les photos d'une cinquantaine d'autres moutons. Même
> deux ans après l'expérience, il s'en souvient encore, comme
> l'indiquent les pics d'activité dans la
> zone de la mémoire située dans le cortex temporal inférieur. D'autres
> expériencesz ont révélé qu'un mouton qui a appris à reconnaître la
> tête d'un congénère âgé de 3 mois
> l'identifie aussi sur une photo prise 2 mois plus tôt - à l'âge d'1
> mois donc. Ce qui implique qu'il a su tenir compte de l'effet de l'âge
> ! Encore mieux : un mouton qui
> reconnaît la photo d'un autre vu de face est capable de l'identifier
> sur une photo prise de profil (alors qu'il ne l'a jamais vu sous cet
> angle). Ces résultats montrent qu'un
> mouton se fait une représentation mentale très élaborée de chacun de
> ses congénères. Preuve, s'il en fallait, que cet animal est
> particulièrement adapté à la vie en groupe.
>
> LA VACHE : SAIT CHOISIR SES COPINES
> Difficile, en regardant un troupeau de vaches, d'imaginer à quel point
> les liens relationnels y sont structurés. "Les vaches ont des
> relations sociales très stables, sougline
> Alain Boissy, de l'Inra de Clermont-Ferrand. Et il existe de fortes
> affinités entre certaines d'entre elles, qui se traduisent par de
> nombreux contacts." Chaque vache a ses
> copines, en somme. Dont elle perçoit, en plus - on ne sait pas encore
> comment - les émotions. Si une vache est stressée et mange mal, la
> présence des copines va la
> rassurer. Elle broutera plus et plus calmement : Dans un troupeau,
> deux vaches jouent un rôle particulièrement important : celle qui
> guide les mouvements du toupeau
> (la leader), et celle qui mange toujours la première (la dominante).
> Pour Alain Boissy, il ne fait aucun doute que "pour leur bien-être, il
> est essentiel de maintenir les
> relations sociales entre les vaches".
>
> LE LAPIN : EST LE ROI DES LABYRINTHES
> Sa réputation est davantage liée à ses performances sexuelles que
> cérébrales. Et pourtant, "le lapin est doté d'une excellente mémoire
> des lieux", affirme Raymond Nowak,
> responsable de l'équipe "Comportement, Neurobiologie et Adaptation" à
> l'Inra de Tours. Il faut dire qu'à l'état naturel le rongeur vit dans
> une garenne truffée de galeries
> souterraines qui peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de
> longueur. La femelle s'isole pour construire un nid, le recouvre, puis
> rend visite à ses petits une fois
> par jour. Autant dire qu'elle a intérêt à avoir une bonne mémoire de
> l'espace pour s'y retrouver. A quoi cela sert-il en élevage ? "Pour
> l'instant, en l'absence de
> réglementation, les lapins sont élevés dans des clapiers individuels
> pour des raisons de commodité. Mais on se demande s'il ne serait pas
> préférable, pour leur bien-être,
> de les placer en clapiers collectifs", explique Raymond Nowak . On
> pourrait alors prévoir des emplacements différents pour chaque nid, en
> comptant sur la mémoire
> spatiale des lapines pour qu'elles se repèrent.
>
> LA CAILLE : GERE SON STRESS
> A l'Inra de Tours, Sabine Richard s'est spécialisée dans l'étude de la
> caille d'élevage. Surtout les comportements liés à la peur. Car la
> caille est craintive. Sabine Richard
> a donc testés ses réactions face à un objet nouveau (un cylindre
> multicolore) dans sa cage. La caille peut réagir de différentes
> façons. Dans une grande cage, elle fuit.
> Dans une petite cage, soit l'objet a été touché par l'homme, et la
> caille s'immobilise ; soit l'objet a été déplacé à distance par un
> robot, et elle part se cacher, avant de
> revenir jeter de discrets coups d'oeil à l'objet. La complexité de ce
> comportement montre que la peur dépend de la façon dont le votalite
> gère les informations reçues. Avoir
> peur n'est donc pas un simple réflexe et encore moins un signe de
> bêtise. En complément de ces études, les chercheurs amorcent une
> approche neurobiologique des
> émotions. Ils vont comparer les zones cérébrales impliquées dans les
> réponses émotionnelles à la nouveauté. La caille devrait encore nous
> bluffer !
>
> LE CHEVAL : N'EN FAIT QU'A SA TETE
> Les chevaux ont chacun leur tempérament. C'est ce qu'étudie Léa
> Lansade, éthologue à l'Inra de Tours. Ses travaux, soutenus par les
> Haras nationaux, ont porté sur plus de
> 200 chevaux. Il en découle que "le tempérament d'un cheval peut
> s'évaluer autour de 5 axes : l'aptitude à la peur, la grégarité, le
> niveau d'activité, la réactivité vis-à-vis de
> l'homme et la sensibilité sensorielle". Un tempérament donné
> correspond en fait à des capacités cognitives très développées qui
> prédisposent à telle ou telle orientation
> professionnelle. Il peut être prédit de façon fiable à l'âge de 8
> mois. C'est ainsi qu'au sein d'une même race (Andalou, du Don, Selle
> Français, etc) un cheval peu craintif et
> qui supporte bien la solitude sera adapté aux loisirs, tandis qu'un
> cheval très actif et qui répond bien à l'homme conviendra plutôt à la
> course d'obstacles. Cette capacité à
> se spécialiser est la preuve même de son intelligence. Léa Lansade a
> mis au point un "Brevet d'aptitude comportemental aux loisirs". [...]
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