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 LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN

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Bidalinouette
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Bidalinouette


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MessageSujet: LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN   LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Icon_minitime1Ven 3 Sep 2010 - 20:29

LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Pdv3


Le pigeon des villes, nommé encore pigeon biset ou des roches a toujours
été aimé par l'homme. Les premiers pigeons des roches se développèrent
vraisemblablement en Asie du sud, dans la région de l'Inde
d'aujourd'hui. Puis ils colonisèrent l'Europe de l'ouest et l'Afrique du
Nord. On a retrouvé des fossiles de ce pigeon sauvage en Jordanie et en
Palestine qui montraient qu'il y en avait il y a 310 000 ans. Cet
oiseau a dû se rapprocher des humains lors des premières civilisations
sédentaires agricoles, attiré par les réserves de grains et par les
cultures.

Son élevage commence très tôt dans l'antiquité; aussi bien pour le
plaisir que pour des fins plus utilitaires comme les services postaux
par pigeons voyageurs et les pigeons pour la boucherie. Au moyen-âge
l'élevage des pigeons pour consommer leur chair prendra beaucoup
d'ampleur en Europe. Le pigeon nidifiait dans des maisons spéciales :
les pigeonniers d'où il pouvait entrer et sortir librement.

Beaucoup de civilisations le considéraient comme sacré, symbole de paix
et d'amour. Vers le milieu du 20ème siècle le pigeon des villes devint
un pestiféré, l'ennemi à abattre, un porteur de germes mystérieux, de
virus indétectables. Et on se mit à le tuer de plus en plus, de façon
massive, aussi bien en Europe que dans le monde Anglo-Saxon (USA,
Grande-Bretagne, Australie, etc.).

EST-IL SAUVAGE OU DOMESTIQUE ?



La majorité des ornithologues occidentaux pensent qu'il est domestique à
cause de son histoire. Mais considérant qu'il vit maintenant comme les
autres oiseaux sauvages des villes depuis au moins 100 ans, que des
pigeons biset ont du toujours habiter près ou sur des habitations
humaines pendant des millénaires sans pour autant être captifs ou même
apprivoisés, considérant que beaucoup de pigeons élevés en pigeonnier
ont dû s'émanciper et vivre libre dans les cités à toutes les époques,
on peut considérer que cet oiseau est en fait sauvage.


Il fait partie du genre Columba livia, est un des descendants directs du
pigeon biset, ancêtre commun de tous les pigeons domestiques (dont il
existe une infinité de races obtenues par croisement par les
sélectionneurs).


les pigeons ramiers, colombins et les tourterelles turques.



Les premiers, appelés aussi palombes, demeurent avant tout une espèce de
grands migrateurs. Ils parcourent tous les ans des milliers de
kilomètres de la Finlande à l’Espagne. Toutefois, certains d’entre eux
s’implantent dans les cœurs urbains. A l’instar des bisets, les palombes
ont découvert dans les cités un biotope idéal à leur développement. A
tel point d’ailleurs que leurs couples peuvent avoir quatre fois plus de
jeunes que les autres restés migrateurs ! Mais à l’encontre des pigeons
de roche, ce sont dans les parcs et sur leurs arbres que les palombes
font leurs nids. Un troisième groupe côtoie pigeons de roche et ramiers :
les pigeons colombins, espèce bien plus rare en agglomération. Les
tourterelles turques comme les palombes font leurs nids dans les arbres,
on en trouve beaucoup dans certaines agglomérations.

LE GRAND MASSACRE OU LA GUERRE DES PIGEONS



Donc à partir des années 30 (selon les pays) on se mit à ne plus aimer
cet oiseau et à le tuer massivement. En France on tue de 6 à 12 millions
d'individus chaque année et dans le monde dit occidental certainement
des centaines de millions.


DEUX PHENOMENES CO-EMERGANT



La formation des grandes agglomérations

Au 19ème siècle les grandes cités contemporaines se forment et au 20ème
les mégalopoles de plusieurs dizaines de millions d'habitants. Au seing
de ces espaces des populations animales arrivent à survivre et même s'y
développent. Les pigeons de roche qui sont d'une remarquable
intelligence y trouvèrent un milieu propice et s'y multiplièrent. Au
cœur des agglomérations ils ont trouvé la "paix". Connaissance de
l’homme, nourriture disponible, prédateurs quasi inexistants, édifices
pour nicher et nidifier. Ce fut d’abord l’âge de pierre, puis celui de
fer quand l’on construisit les halls des gares, les métros aériens.

LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Pdv2


Inconscient collectif



Pour justifier les abattages massifs on parla de maladies, de risques
sanitaires pour l'homme. En fait cet animal n'est pas du tout dangereux,
cela se saurait alors qu'il est commensal de l'homme depuis des
millénaires. Il n'a jamais été prouvé scientifiquement que cet animal
est plus dangereux que les autres oiseaux sauvages vivant dans nos
cités.

L'inconscient collectif des civilisations a toujours tendance à projeter
à l'extérieur une cristallisation de leur peur de la mort, une angoisse
métaphysique et existentielle. Cette projection peut trouver une cible
dans un groupe d'humains (par ex : les juifs pendant des siècles) ou
dans une espèce animale (par ex : le loup, les chouettes, les corbeaux
et corneilles, etc.).
Au 20 ième siecle le pigeon des villes assumera cette fonction de
transfert. La population, ne pouvant le tolérer, obligera les pouvoirs
publics à prendre des mesures pour faire cesser ce trouble. Les
autorités très souvent ne s'embarrassant pas de subtilité, tels des
bulldozers, massacreront par tous les moyens ces malheureux oiseaux dès
la fin de la deuxième guerre mondiale.
"Les pigeons qui vivent en liberté dans les villes de même que les
étourneaux et les moineaux ne présentent qu'un risque faible pour la
santé publique" Comité mixte OMS/FAO des experts des zoonoses - Rome
1959


Plusieurs études scientifiques depuis quelques années ont prouvé que les
pigeons sont généralement résistants aux virus de la grippe aviaire.
Plus récemment des recherches ont même démontré que les pigeons étaient
résistants ou peu sensibles à des souches de virus hautement pathogènes.

@ en savoir plus


EN FRANCE MENSONGES ET GUERRE DANS L'OMBRE



Presque toutes les villes (au moins 80 %) capturent puis tuent leurs
pigeons de ville. Dans un but sanitaire disent-elles, se retranchant
derrière des recommandations du ministère de la santé, non obligatoires
et reprises au niveau départemental. Toutes ces tueries se font en
cachette, sans publicité, les élus craignant, si cela se savait, une
mauvaise publicité.

Une fois capturés soit par une entreprise privée "ayant pignon sur rue"
soit par les employés communaux, les pigeons sont ensuite abattus au
moyen de méthodes complètement désuètes.
En France les services de l'état comme les directions départementales
des services vétérinaires ne s'occupent pas de ce problème et laissent
faire. Personne, en fait, ne contrôle jamais les entreprises ou les
villes qui euthanasient.

LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Pdv5


Pour la législation en France :

Ces méthodes d'euthanasie étaient recommandées il y a plus de trente
ans. Mais maintenant la science qui nous a appris que les nouveaux nés
souffrent déclare que les animaux aussi. Les scientifiques ont déclaré à
de multiples occasions et parfois officiellement au seing d'organismes
très officiels comme l'agence de sécurité alimentaire de l'Europe que
les méthodes employées en France pour tuer les pigeons de ville sont
inacceptables et les font beaucoup souffrir au moment du trépas.

Les méthodes d'abattage en France :




Les caissons à vide d'air :

Les oiseaux sont enfermés dans un caisson étanche puis une pompe
puissante fait le vide (comme à 12 000-16 000 m d'altitude) en moins de 5
secondes. Les animaux meurent par les effets physiologiques de cette
décompression explosive en moins de 1 minute (de 30 secondes à 1 minute)
mais beaucoup d'appareils pour tuer les pigeons sont vieux, bricolés et
rafistolés, alors la mort peut durer plus de 2 minutes et selon PETA :
les gaz emprisonnés dans les sinus, les oreilles moyennes, et les
intestins des animaux se dilatent rapidement. Ce qui provoque un grand
malaise avec une grande souffrance. Quelques animaux arrivent à survivre
au premier passage dans la chambre de décompression et sont de nouveau
décompressés à cause d'un dysfonctionnement de l'appareil, d'une erreur
de l'opérateur ou parce que les animaux arrivent à survivre dans des
poches d'air et ils sont repassés dans le dispositif douloureux une
seconde fois.

Le gaz carbonique :

L'autorité européenne de sécurité des aliments a rendu un avis récent du
14/11/2005 portant sur les animaux de laboratoires, qui dit
explicitement que "le gaz carbonique fait souffrir tous les vertébrés
quelque soit la concentration utilisée et que si on l'utilisise pour
tuer on doit rendre l'animal inconscient avant de lui faire respirer le
gaz nocif".

Et aussi :

Les battues des chasseurs :

En zone rurale principalement, des villes chargent par arrêté municipal les chasseurs d'éliminer les pigeons biset.

Les entreprises peu scrupuleuses, les villes et aussi les particuliers :
Tous les moyens sont bons comme des coups de gourdin, décapitation,
enterrage vivant, asphyxie en sac en plastique, graines empoisonnées,
tirs sauvages, pièges, bain d'acide, emmurage vivant, enfermement dans
des clochers d'église, etc.

@ en savoir plus


METHODES ALTERNATIVES EN FRANCE ET DANS LE MONDE



Il existe maintenant un consensus chez les spécialistes de la question
aussi bien aux USA, en Grande-Bretagne, en Australie, qu'en Europe :

Sur le fait que tuer massivement et régulièrement les pigeons ne sert à
rien. Une fois qu'une partie de la population a été éliminée, il reste
plus d'espace et de nourriture pour les autres qui n'en demandent pas
tant et se reproduisent donc d'autant plus rapidement. Au bout d'un
certain temps, la population s'est totalement reconstituée et tout est à
refaire.


Ces oiseaux posent deux types de problèmes :

- un réel :
un surnombre dû à une gestion inconsidérée par les municipalités

- un subjectif :
les fameuses plaintes que les services municipaux reçoivent chaque jour
pour cause de salissure, « il y en a trop, ils risquent de transmettre
des maladies etc... ». Ce côté subjectif est irrationnel car ce
sentiment n'est appuyé sur aucun fait constaté scientifiquement (en
particulier pour les maladies) mais provient plutôt d'une phobie
collective moderne visant cet oiseau.


LES METHODES ALTERNATIVES EXISTENT ET SONT AU POINT



Tous les experts de la question disent qu'il faut développer en
parallèle plusieurs méthodes pour pouvoir obtenir une efficacité sur le
terrain.


Protection des bâtiments :

On limite les possibilités qu'ont les pigeons de nidifier sur certains édifices.

Pigeonniers :

On contrôle le nombre des pigeons en stérilisant les oeufs.
Cette méthode est reconnue dans beaucoup de pays pour donner de bons
résultats bien qu'il existe, surtout en France, quelques sceptiques.
@ lien

La pilule :

On donne à manger aux pigeons des graines imprégnées d'un produit anticonceptionnel.

Cette méthode a prouvé son efficacité mais elle est encore très controversée et n'est plus utilisée dans le monde anglo-saxon.
@ lien

Sources de nourriture :

Enfin beaucoup préconisent de s'attaquer aux sources de nourriture comme
les ordures ménagères, les halles des marchés et surtout la population
donnant à manger aux oiseaux.

LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Pdv1


interdire à la population de leur donner à manger



Certaines grandes villes en ont fait leur cheval de bataille, comme
Paris, Londre, New York, Melbourne, etc. Leur thèse est que si il y a
beaucoup de pigeons partout en ville et dans le monde entier, c'est à
cause de certaines personnes, peu nombreuses, qui leur donnent à manger
de façon massive.
Ces personnes sont étiquetées comme marginales, dérangées et même relevant de
la psychiatrie.

Les autres personnes qui donnent occasionnellement à manger aux oiseaux
(pigeons, moineaux, etc.) par exemple des bouts de croissants, de
sandwichs dehors, etc... jouant un rôle marginal sur la surpopulation
des pigeons.

En accord avec ce principe beaucoup de villes interdisent de donner à
manger aux oiseaux, pénalisent cet acte et même peuvent créer des
brigades spéciales chargées de faire rentrer dans le rang les
récalcitrants.

Ce procédé qui ne semble pas efficace sur le long terme pose de sérieux problèmes :

- un problème politique si la population qui donne à manger aux oiseaux est plus nombreuse que prévue

- un problème de démocratie car ces mesures sont très souvent rejetées par une part importante de la population

- cela peut être dangereux pour l'avifaune urbaine en raison de la non
spécificité des interdictions (par exemple raréfier les sources de
nourritures affecte les autres espèces comme les moineaux).

- un problème éthique lien

LES PIGEONS DES VILLES, UN ETRANGE DESTIN Pdv4
Premier pigeonnier installé à Paris 14éme arrondissement.

Téléchargez le dossier complet sur les pigeonniers ici





©2005 - 2010 Association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux »
B.P 154 – 94208 Ivry sur Seine Cedex Tel : +33 (0) 1 46 71 18 36
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