L’être humain est le SEUL mammifère à boire le lait des
autres animaux. Il est également le seul à CONTINUER à boire du lait
après son SEVRAGE (remplacement de l’allaitement par une nourriture
solide) qui débute environ 12 mois après sa naissance.
Le lait de vache est destiné à son petit : le veau,
animal ruminant doté de 4 estomacs, qui double son poids en 47 jours et
prends 140 kg la première année de sa vie. Le lait de la vache contient 3
fois plus de protéines et 2 fois plus de graisses que celui de la femme
car le veau est programmé pour grandir 4 fois plus vite qu’un
nourrisson.
C’est aussi insolite de consommer le lait maternel des
vaches que celui des chèvres, ânesses, truies, chiennes, girafes,
baleines ou tout autre mammifère. En résumé, le lait de vache n’est en
aucun cas une nourriture naturelle et appropriée pour le développement
d’un bébé humain qui n’a à l’évidence, pas les mêmes BESOINS que le
petit veau.
Selon le Dr B. Spock : "Dans la nature, les animaux ne boivent plus de
lait après leur petite enfance, et c’est la même chose pour les humains.
L’organisme des enfants a un meilleur équilibre en calcium quand les
protéines proviennent de sources végétales." Les animaux, humains
compris, absorbent du calcium en mangeant des plantes. Voilà pourquoi le
lait de vache contient du calcium !
Le lait de vache est constitué de lactose (sucre) ainsi
que de graisses et protéines (caséine) animales : aucun de ces
composants n’est indispensable à notre organisme. Il n’est donc pas
étonnant que plus des 2/3 de la population humaine mondiale ne puisse
pas digérer le lait de vache.
L’intolérance au lactose est la plus fréquente des
allergies alimentaires : chez les populations africaines l’intolérance
est de 65 à 100 % ; celle d’Amérique Latine 45 à 94 % ; celle d’Asie 80 à
100 %. Seuls les nourrissons produisent l’enzyme appelée lactase qui
sert à digérer le lactose, ce qui démontre une fois de plus qu’il n’est
pas naturel de continuer à boire du lait après être sevré.
La caséine est la protéine du lait, c’est une substance
très épaisse et visqueuse, qui bouche et irrite le système respiratoire
provoquant bronchite, sinusite, asthme.... Il y a 300 % plus de caséine
dans le lait de vache que celui de l’humain. Après l’âge de 4 ans,
l’humain ne produit plus d’enzyme pour digérer la caséine.
Depuis plusieurs années, des études sont en train de
mettre en lumière les possibles connexions avec le diabète, les cancers
du sein, ovaires, testicules et prostate. Le lait de vache contient une
hormone appelée IGF-1 (Insulin-Like Grown Factor-1). La même hormone est
présente naturellement dans l’organisme humain pour stimuler la
croissance des nourrissons et décline quand l’enfant grandit. Même si
une petite quantité de cette hormone dans le sang est normale, un taux
élevé augmente les risques de cancer.
Des expériences ont montré que le IGF-1 du lait de vache
encourage la multiplication des cellules cancéreuses. Lorsque des
femmes pré-ménopausées ont une augmentation du IGF-1 dans leur sang,
leur risque de cancer du sein est multiplié par 7. Les pays asiatiques
ont traditionnellement un taux beaucoup plus faible de cas de cancer du
sein. Mais dès que les filles japonaises grandissent avec un régime
alimentaire calqué sur celui des pays occidentaux, le pourcentage de
cancer du sein augmente dramatiquement.
Le cancer des testicules, des ovaires et de la prostate
sont aussi liés avec la consommation de produits animaux et de l’hormone
IGF-1. Des études ont souligné que les adolescents ayant une
alimentation riche en protéines animales atteignent l’âge de la puberté
très jeune, ce qui augmente le risque de cancer de l’appareil
reproductif ; à l’opposé, les adolescents végétariens sont pubères plus
tardivement.
En 1993, une étude souligna que 50 % des patients
diabétiques avaient bu du lait de vache avant l’âge de 3 mois. L’IGF-1
n’est détruit ni par pasteurisation ni par digestion.
En raison de nos méthodes modernes d’élevage, le lait de
vache est aussi devenu un vrai concentré d’antibiotiques et d’hormones
administrés aux animaux ainsi que de substances chimiques utilisées pour
traiter leurs aliments.
Il faut également ajouter qu’à la naissance, le système
immunitaire du nourrisson est loin d’avoir acquis toutes les
potentialités qui seront les siennes plus tard. Le lait maternel est
donc indispensable pour suppléer les défenses encore fragiles et
incomplètes de son enfant.
En conclusion, la nature a créé le lait maternel humain
pour le bébé humain et le lait de vache pour le veau. Le lait de vache
est donc l’aliment PARFAIT... pour les VEAUX ! Il n’y a pas meilleur
lait que le lait de la mère pour nourrir son enfant. Si le lait de la
maman ne suffit pas, il existe aussi en grandes surfaces des
préparations pour biberon 100 % sans lactose.
Si vous voulez continuer à boire du lait alors que vous
n’êtes plus un bambin, vous pouvez trouver en grandes surfaces une gamme
très variée de laits végétaux (ces types de lait sont sans lactose et
sans cholestérol) : bio, enrichi en calcium, aromatisé chocolat ou
vanille. Ils sont bons pour votre santé et bons tout court !
Références www.notmilk.com
Le livre : "Milk - the deadly poison" par Cohen R.
Le livre : "Don’t drink your milk" par Oski F.
Le
chapitre : "Immaturité du système immunitaire du nourrisson -
importance de l’allaitement" du livre "Vaccinations, les vérités
indésirables" par Georget M., éditions Dangles.
L’article publié dans Sunday Times : "Le lait, nectar ou poison ?".
Le
livre "Santé, Mensonges et Propagande" de Souccar T. & Robard
I.(Seuil), chapitre "Laitages et os : une hystérie collective".
Le livre "Soyons moins lait" du Dr Nicolas Le Berre et Hervé Queinnec (terre Vivante).
http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=49