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 "En combinant courage, imagination et passion, on peut améliorer le monde"

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Bidalinouette
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Bidalinouette


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MessageSujet: "En combinant courage, imagination et passion, on peut améliorer le monde"   "En combinant courage, imagination et passion, on peut améliorer le monde" Icon_minitime1Ven 16 Sep 2011 - 12:08

"En combinant courage, imagination et passion, on peut améliorer le monde" Media_xl_4368833




Telle est la devise de Paul Watson (60 ans), fondateur de Sea
Shepherd. Au cours des trente dernières années, l'organisation a
organisé des campagnes contre la chasse aux baleines, aux phoques et
toute forme de chasse illégale. Une action qui a fait la différence. Des
milliers d'animaux doivent leur vie à Watson, lui qui n'a jamais eu
peur d'affronter les baleiniers japonais est considéré comme un
éco-terroriste car il n'hésite pas à couler leurs navires. Co-fondateur
de Greenpeace, il est sorti de l'organisation car il trouvait leur
action trop molle. "Tant que personne ne le fera, nous serons les
policiers de la mer" explique-t-il. Petite conversation avec l'homme qui
a réussi à emmener dans son combat Martin Sheen, Sean Penn et les
membres des Red Hot Chili Peppers.





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Le mois dernier, des membres de notre rédaction ont séjourné durant une
semaine sur l'un des navires de Sea Shepherd au large des îles Féroé.
C'est là que Watson et ses bénévoles mènent une campagne contre
l'ancienne tradition des "grinds". Chaque année, durant les mois d'été,
les chasseurs poussent le globicéphale noir, une petite baleine, vers
les baies peu profondes et les plages. Là, ils les massacrent. Des
tueries purement folkloriques qui n'ont aucun intérêt économique,
d'autant que la viande de ces animaux est impropre à la consommation...

Pendant
les deux mois où Sea Shepherd a patrouillé dans les îles Féroé, sous
l'oeil vigilant de navires de guerre danois, aucun massacre n'a eu lieu.
Mais dès leur départ, la chasse a recommencé et plusieurs dizaines de
baleines ont été tuées...

Comment évaluez-vous cette campagne jusqu'à présent?
"Regardez,
la police a interdit aux habitants d'organiser ces tueries tant que
nous sommes ici. Ils ne veulent pas de confrontation, car ils ne veulent
pas que le monde voit ce qui se passe ici. Ils savent comment le monde
réagit face à ce qui se passe à Taiji, au Japon. Ils pensent que nous
voulons filmer une baleine en train de se faire tuer, mais le but ici
n'est pas de faire un show, mais de sauver les baleines. Mais les choses
changent, les enfants et les jeunes s'opposent de plus en plus à cette
tradition, un courant de protestation se lève. La tradition sera
sûrement abandonnée par la prochaine génération, mais ce n'est pas
encore assez rapide".

Les programmes télévisés ont
cependant plus d'impact si on y montre des images qui interpellent,
c'est la loi du sensationnalisme.

"Nous avons des images de
baleines tuées dans nos archives. J'ai étudié la communication, je sais
comment fonctionnent les médias, je sais que les gens veulent se
divertir. Ça fait aussi partie de notre stratégie. Il faut simultanément
divertir et éduquer. Chaque histoire doit parler d'au moins un des
quatre grands éléments, sinon personne ne s'y intéresse. Ces éléments
sont: le sexe, le scandale, la violence et la célébrité. Si vous n'avez
aucun des quatre, vous n'avez aucune histoire. Si vous avez les quatre
dans une histoire, vous avez une super histoire. C'est pour cette raison
qu'il nous paraît important d'obtenir l'adhésion de célébrités à notre
cause. Même si je trouve fascinant que ce soient des gens qui jouent la
comédie qui sont considérés comme les plus crédibles aux yeux du reste
du monde".

En parlant de fascination, à votre avis, d'où vient la fascination de l'homme pour les baleines et les dauphins?
"Je
pense que les gens comprennent intuitivement que les animaux sont comme
nous, ils sont intelligents. Je pense qu'ils sont plus intelligents que
les humains. Parce qu'ils ont une intelligence non-manipulatrice, ce
que les gens ne comprennent pas. Nous préférons admirer l'intelligence
technologique. Les animaux n'ont pas besoin de la technologie pour vivre
en parfaite harmonie avec leur environnement, je trouve que c'est bien
plus intelligent. Les baleines et les dauphins communiquent également
d'une façon beaucoup plus sophistiquée que les hommes. Qu'est-ce que
l'intelligence? Les grands cerveaux sont considérés comme les plus
intelligents. Or, les baleines possèdent les plus grands cerveaux de
toutes les espèces. L'homme a une capacité crânienne de 1300 centimètres
cubes, l'orque a une capacité crânienne de 6000 centimètres cubes. Plus
de matière grise, plus de pensées. C'est pour ça que je considère que
tuer des baleines n'est pas tuer, mais assassiner".

"Partout où
je vais dans le monde, les gens sont fascinés par les baleines et les
dauphins, ils s'identifier à eux. On pourrait se demander quelle est la
différence entre un cochon, une vache et une baleine. Eh bien, la
différence vient du simple fait que les gens les considèrent
différemment".

Comment décririez-vous l'organisation Sea Shepherd?

"Au
fil des ans, 4.500 membres d'équipage se sont succédés. Beaucoup ont
lancé leur propre organisation ou sont partis travailler pour d'autres
associations. Nous voulons transmettre le sentiment que nous pouvons
tous faire la différence. Parfois la solution semble impossible à
atteindre, mais l'impossible est parfois la seule solution. Il faut donc
rendre l'impossible possible. Qui aurait pu dire, en 1972, que Nelson
Mandela allait devenir le président d'Afrique du Sud? C'était
impensable, impossible. Pourtant, c'est devenu possible. En combinant la
passion, l'imagination et le courage, nous pouvons changer le monde. La
plupart des gens qui rejoignent Sea Shepherd possèdent ces qualités".

"Ce
qui nous distingue des autres organisations, c'est que nous ne
dépensons pas un centime pour faire notre promotion. Nous ne faisons pas
de publicité, nous n'envoyons pas de mailings, nous ne parlons pas aux
gens dans la rue pour obtenir de l'argent. Tout passe par le bouche à
oreille, par les personnes qui visitent nos navires... De cette façon,
85% de nos revenus sont dédiés à nos actions. Evidemment, nous aimerions
récupérer plein d'argent via le mailing, mais tout cet argent servirait
à payer des gens derrière des bureaux. C'est ce que fait Greenpeace.
Ils dépensent 70 millions de dollars par an pour du mailing. On pourrait
parcourir tous les océans grâce à tout cet argent. De nombreuses
organisations font tout pour se préserver et ne s'attaquent finalement
plus aux vrais problèmes. Quand nous aurons atteint nos objectifs, nous
pourrons fermer l'entreprise, nous nous agissons".

Vous pensez que ça va arriver un jour?
"C'est notre objectif. Mais ça ne sera malheureusement pas dans un avenir proche".

Vous vous battez alors qu'il existe des lois et des traités. Est-ce que vous ne devriez pas mener une bataille juridique?
"Il
existe des lois et des traités pour protéger les océans, mais il n'y a
pas de pouvoir exécutif. Sur le papier cela semble bon, mais rien ne se
passe. Nous opérons sous les directives de la Charte mondiale pour la
nature des Nations Unies de 1982, qui stipule que toute ONG ou individu a
le droit d'appliquer les lois. C'est l'anarchie partout, les lois
signifient tellement peu aux yeux des gens. Il y a plus de pêche
illégale que légale. Jacques Cousteau a déclaré peu avant sa mort: "Les
marins de tous les pays feraient mieux de s'engager pour garantir la
survie des océans plutôt que de se battre dans des guerres stupides.
Toute cette technologie incroyable et ce matériel, et ça sert à quoi? A
jouer à la guerre".

Vous aimez plus les animaux que les humains?

"Toute
personne avec un peu de sens commun accorde davantage d'importance à la
diversité qu'à nos propres intérêts égoïstes. J'ai choqué certaines
personnes, il y a quelques années, en disant que les vers sont plus
importants que les humains, mais c'est vrai: les vers sont plus
importants que les gens. La raison est simple: les vers de terre peuvent
survivre sans les humains, mais nous ne pouvons pas survivre sans eux,
nous en avons besoin, tout comme nous avons besoin des abeilles, des
insectes, des bactéries et des poissons. Eux n'ont pas besoin de
l'homme. Ils sont donc plus importants. C'est une erreur humaine que de
penser que nous sommes au centre de l'univers".

"Dans toute
chose, il y a un système de vie, une biosphère. Pour nous, cette
biosphère nous fournit notre nourriture, l'air que nous respirons...
Tous les éléments composant cette biosphère jouent un rôle, comme chaque
petite vis permet de faire tourner une horloge. Toutes les espèces sur
terre jouent un rôle dans ce mécanisme. Les humains dirigent le bateau,
mais sans les rouages, le bateau n'avancerait pas. Si nous massacrons le
navire sur lequel nous naviguons, comment pouvons nous croire que nous
n'allons pas finir par couler?".

"Il y a trois lois fondamentales
dans l'écologie. Toute espèce qui ne s'y soumet pas disparait. La
première loi est la loi de la biodiversité. La force d'un écosystème
repose sur sa diversité. Au plus il y a de la diversité, au plus fort
est l'écosystème. La deuxième loi est celle de l'interdépendance. Toutes
les espèces sont dépendantes des autres. La troisième loi est celle
d'une croissance limitée, en fonction du bien-être de chaque espèce.
Nous volons ce bien-être aux autres espèces pour notre propre croissance
et pour nous nourrir. Nous provoquons la disparition d'espèces, bref,
nous ne respectons plus aucune de ces lois".

Où vous positionnez-vous dans le paysage politique?
"Je
n'ai aucune position politique, je suis un écologiste, je ne suis ni de
gauche ni de droite. Gauche, droite, ça ne signifie rien pour moi. Il
faut apprendre à séparer la politique de ce que nous devrions tous
exiger: la survie de cette planète. Le problème dans notre société,
c'est que tout le monde est catalogué. Vous êtes de droite ou de
gauche, mais en fait, les gens sont beaucoup plus complexes que cela".

Votez-vous?

"Oui,
la dernière fois que j'ai voté, c'était pour Obama et au cours des
quatre dernières, il nous a déjà poignardé dans le dos. Les politiciens
sont des menteurs par nature, je n'ai jamais rencontré un politicien
honnête. Un de nos premiers conseillers a été Margaret Mead, une
anthropologue. Elle m'a appris qu'on ne peut jamais compter sur les
gouvernements ou les grandes organisations ou entreprises pour résoudre
des problèmes sociaux. Ils créent des problèmes, ils ne les résolvent
jamais. Toutes les révolutions sociales dans l'histoire sont nées chez
des individus qui vivaient d'une passion: l'abolition de l'esclavage, le
mouvement féministe, etc. Les gouvernements sont par définition opposés
à toute forme de changement. C'est la même chose pour les grandes
organisations écologiques ou organismes de bienfaisance. Ils sont
englués dans une bureaucratie qui les empêche d'avancer. Concernant
Greenpeace, je me sens comme le docteur Frankenstein qui a contribué à
créer un énorme monstre vert. C'est devenu la plus grande organisation
de "bonne conscience" au monde. Après la WWF (rires)".

Concernant votre nom: Sea Shepherd, le berger de la mer... Êtes-vous conscient de sa connotation biblique?

"Non, dès que j'ai commencé à faire campagne avec Greenpeace contre la chasse aux phoques, j'ai lu un article intitulé Les Bergers du front du Labrador.
Le bébé phoque ressemble à un agneau et chez les Inuits le terme
désignant le phoque se traduit littéralement comme "l'Agneau de Dieu".
Je vois Sea Shepherd comme un berger qui défend son troupeau, dans mon
cas, les créatures marines. Je n'ai pas été inspiré par une référence
biblique. Oui, je crois... en les lois de l'écologie (rires). Je dénonce
toutes les religions, car toutes les religions sont centrées sur
l'homme, elles sont toutes anthropocentrique. Comment peut-on avoir
l'arrogance de croire que tout ce qui nous entoure a été créé pour nous?
Ce que je sais, c'est que la vie et la nature de cette planète est tout
ce que nous avons. Et Regardez, ce que nous faisons, tuer des
baleines..."

"Tout le monde est fasciné par les voyages spatiaux,
mais pourquoi le fait d'envoyer une fusée dans l'espace serait plus
intelligent que de prendre soin de ce dont nous disposons? La vie est
belle, cette planète est belle, mais les gens ne le sont pas, ils sont
insensés et cruels envers les autres formes de vie. Ça a aussi un
rapport avec la religion. Les religions nous enseignent que nous sommes
meilleurs que les autres ou que les animaux n'ont pas d'émotions. Ce que
je sais, c'est que les dauphins comprennent quand nous leur parlons
alors que nous nous ne comprenons rien à leur langage".

"Il ya deux mois un article dans le Scientific America
a dévoilé que les cachalots et les dauphins avaient des prénoms. Ils
ont des noms différents les uns des autres. Nous savons également que
les orques communiquent. La plupart des animaux sont capables de
communiquer de façon très complexe. La langue anglaise contient 400.000
mots, les ordinateurs ont calculé que la baleine à bosse possédait
2.000.000 tonalités. Ce sont donc des langues extrêmement complexes, qui
sont au delà de notre compréhension".
(Propos recueillis par Luc Beernaert et Hanne Adriaen)

Sea Shepherd à Anvers!

Pour
la première fois, un port belge accueille un vaisseau de la flotte de
Sea Shepherd. Le Brigitte Bardot fait escale à Anvers du 13 au 20
septembre. Il est accosté au Willemdok, au lieu-dit "het Eilandje". Vous
pourrez le visiter du 14 au 20 septembre. L'entrée est gratuite.
L'occasion idéale d'entendre les récits des membres de l'équipage.

Ce navire intercepteur a joué un rôle essentiel lors de la dernière campagne Operation no compromise dans l'Antarctique. Parvenant à localiser, grâce à sa vitesse phénoménale, les flottes baleinières.
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