[Paris] Dimanche 7 mars 2010 : contre le salon de la torture

Compte-rendu + photos : http://coordinationantispeciste.blogspot.com/2010/03/manifestation-devant-le-salon-de.html

C’est sous un froid sec et venteux mais un soleil omniprésent que pas loin de 30 militant-e-s sont venu-e-s dénoncer l’image hypocrite que véhicule le salon de l’agriculture. L’image des animaux vivant dans les prés, dans l’herbe, sous les arbres est complètement erronée. La grande majorité des animaux d’ « élevage » vivent enfermés et entassés avec comme seul point de mire, la mort qui les attend dans la terreur d’un abattoir. Ils sont considérés comme de la marchandise, comme un vulgaire produit de consommation, notre société spéciste mettant complètement de côté que tout comme nous, les animaux ressentent de la souffrance, du plaisir et qu’ils n’ont pas envie d’être tués pour être transformés en steak ou en cuisse de poulet.
En France, 1 milliard d’animaux terrestres sont tués pour leur viande chaque année, plus de 50 milliards dans le monde. Nous ne parlerons pas des poissons, ces éternels oubliés, car nous n’avons pas de chiffre.

L’objectif de cette manifestation consistait à alerter le public et à dénoncer la vaste tromperie publicitaire que représente cet événement familial annuel. Comme chaque année, beaucoup de moqueries, de rejet mais malgré tout, beaucoup de personnes se sont arrêtées pour écouter nos slogans « Viande = meurtre », « Elevage : esclavage, abattoir : barbarie », « On peut vivre sans tuer » ou « Salon de l’agriculture, salon de la torture », pour regarder nos pancartes, la banderole « Antispécistes, contre la domination des humain-e-s sur les autres espèces animales » ou pour réclamer un tract. Encore plus que les slogans scandés, les quelques textes lus au mégaphone ont particulièrement attiré l’attention du public. Sur le nombre important de visiteurs qui a pu nous voir et nous entendre, nous espérons que quelques personnes ouvriront enfin les yeux sur la face cachée de ce salon du mensonge et de la cruauté.

Merci aux activistes d’être resté-e-s durant deux heures malgré les mauvaises conditions climatiques.