Comme on le verra, la pyramide alimentaire comprenant le plus de végétaux ET également le moins de viande est la plus saine et celle qui permet de vivre le plus longtemps ... :)
source : http://www.lanutrition.fr/La-pyramide-d-Okinawa-a-2322-253.html
La pyramide du régime méditerranéenCette pyramide qui reflète les habitudes alimentaires traditionnelles des pays de la Méditerranée a quelques ressemblances avec la pyramide française.
En effet, le socle et le premier étage sont identiques aux recommandations officielles : prépondérance des produits céréaliers devant les fruits, légumes, légumineuses. Elle s’en distingue dès le troisième étage où apparaît une graisse ajoutée (l’huile d’olive). Suivent les laitages, puis le poisson et les viandes de volaille. Confiseries et viandes rouges sont reléguées vers la pointe de la pyramide.
La pyramide de HarvardConçue par le Pr Walter Willett, patron de l’Ecole de santé publique de Harvard, cette pyramide accompagne le guide de référence Eat right and be healthy, publié en 2004. Les céréales en occupent le socle, mais il est précisé qu’elles doivent être complètes. De manière un peu surprenante, les huiles végétales sont à égalité avec les céréales. Walter Willett voulait ainsi marquer son opposition à la chasse aux corps gras qui, selon lui (et nous partageons cet avis), a probablement accéléré l’épidémie d’obésité. Fruits et légumes se situent au premier étage, juste au-dessous des légumes secs que Harvard associe aux noix.
Poissons et viandes sont installés à l’étage supérieur, juste avant les laitages ou « un supplément de calcium ». Enfin, les céréales raffinées, les pommes de terre, les sodas et les aliments sucrés occupent la pointe de la pyramide. En marge de la pyramide, pour la première fois, des chercheurs conseillent un complément quotidien de vitamines et de minéraux et, le cas échéant, une consommation modérée de vin.
La pyramide de l’index glycémique de David LudwigCette pyramide a été mise au point par le Dr David Ludwig (Hôpital pour enfants, Boston), l’un des spécialistes de l’index glycémique. Elle a pour objectif de minimiser la charge glycémique de l’alimentation, dans le but de perdre du poids, et plus généralement se mettre à l’abri des problèmes de santé qui accompagnent un sucre sanguin élevé (prédiabète, diabète et ses complications, certains cancers digestifs, maladies cardiovasculaires, vieillissement accéléré…). Elle affiche à la fois des parentés et de grandes différences avec celle de son ami Walter Willett.
D’emblée, ce sont les fruits et légumes qui devraient être consommés en plus grande quantité, devant les légumineuses, les viandes et les laitages, tous regroupés au premier étage. Les céréales complètes et les pâtes sont reléguées au deuxième étage. Au dernier, on trouve, comme chez Harvard, les céréales raffinées et les sucreries.
La pyramide d’OkinawaCe modèle alimentaire est celui adopté par les super-centenaires de l’archipel d’Okinawa au large du Japon. C’est dans cette région du monde que l’on vit le plus vieux, et surtout le plus vieux en bonne santé. De ce point de vue, le modèle d’Okinawa est certainement supérieur au fameux « régime méditerranéen ».
Le régime d’Okinawa se caractérise par une consommation limitée de calories, autrement dit, on mange moins. Manger moins est aujourd’hui la seule stratégie efficace pour augmenter l’espérance de vie chez plus de quarante espèces animales, et il en va probablement de même aussi chez l’homme.
Les centenaires d’Okinawa parviennent à manger moins de calories parce qu’ils consomment en priorité des aliments dont la densité calorique est faible, qui apaisent la faim, comme les légumes (crus, cuits, en soupes), les légumineuses, les fruits. Ces aliments sont également riches en vitamines, minéraux, acides gras essentiels.
78 % de ce que mangent les Okinawaïens est végétal. Selon ce modèle, il faudrait consommer tous les jours fruits et légumes, soupes, algues, produits issus du soja, eau, thé. Vient ensuite le riz qui tient la place du pain et des autres céréales. Plus haut dans la pyramide, se trouvent les aliments d’origine animale : beaucoup de poissons maigres et gras riches en oméga-3, peu de viande (porc dégraissé, poulet). Et quasiment pas de produits laitiers. Au sommet, trônent chocolats, sucreries, aliments raffinés, fromages.
De plus, contrairement à ce qui est préconisé par les nutritionnistes occidentaux, les chercheurs d’Okinawa conseillent de moins manger au fur et à mesure que l’on prend de l’âge, à l’instar des centenaires d’Okinawa, tout en conservant une activité physique régulière. En effet, en vieillissant, le métabolisme de base diminue : on brûle moins de calories au repos avec pour corollaire le risque de surpoids.