COMBATS D'OURS ET DE CHIENS AU PAKISTAN

http://www.reseaulibre.net/rage/combat.html

En 1993, la WSPA (société mondiale pour la protection des animaux) lançait une action contre les combats d'ours et de chiens au Pakistan. Répondant à l'appel, la SPA participait à cette campagne.

Aujourd'hui, ce combat est de nouveau d'actualité : malgré les promesses du gouvernement pakistanais, l'enquête menée en février dernier par la WSPA a démontré que cette barbarie perdurait.

En moyenne, 10 ours sont utilisés lors de chacun des 80 à 100 festivals de combats d'ours et de chiens qui ont lieu chaque année. Y assistent bien souvent plus de 2 000 personnes, dont de très jeunes enfants.

Arraché à son milieu naturel, chaque ours est vendu autour de 900 francs, la " valeur " d'un bon combattant peut atteindre 14 000 francs.

Une fois dressés, les ours affronteront plusieurs chiens pour des combats comportant jusqu'à six rounds. Enchaînés, ils ont été également dégriffés et édentés.

Les chiens eux sont libres de leurs mouvements. Malgré leurs blessures, les ours devront combattre encore et encore, jusqu'à 3 fois par jour et 300 fois par an pour certains. Fréquemment, atteints par les puissants coups de patte des ours, les chiens ne sont pas épargnés

Ces " spectacles " cruels sont interdits par la loi pakistanaise depuis 1890, mais la corruption sévit : il arrive que des policiers assurent le service d'ordre, se chargeant même d'encaisser un droit d'entrée


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http://sites.google.com/site/griffes-dours/action-pour-les-ours-1/aidezastopperlescombatsillegauxdoursetdechiensaupakistan

Quelle est la description de ce « sport » ?

Un ours sans défense et effrayé est exposé dans une arène, attaché pendant que des chiens sont incités à le malmener.
Son poids est en sa faveur mais n'est pas une protection contre les mâchoires puissantes des chiens à chaque attaque.
Après chaque combat, il est laissé non soigné sous le soleil. Il étouffe dans son manteau épais d'hiver, ajoutant à sa misère et sapant sa force. Entre les combats, il passe sa vie attaché à une chaîne courte traversant son nez, souffrant ainsi à chacun de ses mouvements.

Il souffre de maladies chroniques à cause de sa mauvaise alimentation et d'un manque d'éléments nutritifs dont son corps blessé a besoin pour guérir.

'il vous plaît, signez cette pétition pour aider à sauver ces animaux innocents qui méritent mieux que cette torture ! Je parle pour les chiens mis en danger également. C'est juste dégoûtant, et cela doit cesser !

PETITION : http://www.thepetitionsite.com/1/stopbearbaiting

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Les ours sont toujours blessés, alors que les chiens peuvent être mutilés ou écrasés pendant que les ours luttent pour leur vie.

http://www.animaux-de-compagnie.net/petitions-f77/les-persecutions-d-ours-par-des-chiens-au-pakistant-continue-t8773.htm

Les persécutions d'ours sont probablement un des "sports" les plus sanglant du monde.

Combien d'argent cela rapporte-t-il ?

L'admission coûte l'équivalent de 25 pence. Un propriétaire d'ours reçoit jusqu'à £75 par événement et un ours ou un chien entièrement qualifié peut rapporter plus de £1000.

Quelle est la chance à long terme d'arrêter cette pratique ?

Avec le plein engagement du gouvernement pakistanais, la probabilité de la fin des persécutions d'ours est très grande.

Le WSPA est heureux de rapporter des efforts accrus par les fonctionnaires pakistanais du gouvernement et de la faune, mais plus d'actions sont toujours nécessaires.

Le WSPA cherche à former un mémorandum d'Arrangement pour s'assurer que des confiscations soient faites et que n'importe quel ours confisqué soit emmené dans le sanctuaire que le WSPA a construit dans le parc de Kund.

Le travail du WSPA a aidé à réduire le nombre d'événements de persécutions d'ours ; l'opposition aux combats augmente, mais il reste beaucoup de travail à faire.

COMBATS D'OURS ET DE CHIENS AU PAKISTANT : DEUX OURSONS SAUVES

http://www.aves.asso.fr/spip.php?article763

dimanche 3 août 2008 par Sylvie CARDONA

En juin 2008, la WSPA (World Society for the Protection on Animals) a confisqué deux oursons, en collaboration avec les autorités locales. Les oursons étaient détenus par des braconniers au Pakistan où les combats entre ours à collier et chiens sont toujours d’actualité.

C’est dans la province de Peshawar que les deux oursons âgés de 5 mois ont été capturés après que leur mère ait été abattue. Le directeur du Bioresource Research Center, avec l’aide des autorités locales, est parvenu à arrêter les braconniers et à confisquer les ours.

Le commanditaire de cet acte de braconnage a cherché à récupérer les oursons, obligeant le BRC à transférer les animaux au sanctuaire de Kund Park bear. Le directeur du Centre et des membres de son équipe ont été menacés physiquement par les trafiquants, et il n’est pas rare que des agents des services locaux soient molestés.

Le BRC et la branche asiatique du WSPA luttent depuis plusieurs années pour mettre fin aux combats d’ours à collier et de chiens.

En règle générale, les ours utilisés dans ces combats sont préalablement mutilés, c’est à dire qu’on leur retire leurs griffes et leurs crocs. Attachés ensuite à un pieu au moyen d’une corde, ils ne peuvent se défendre contre les chiens qui attaquent sauvagement le plantigrade. Les blessures touchent surtout le museau et la gueule. Ces spectacles qui attirent beaucoup de spectateurs sont pourtant prohibés par l’Acte contre les mauvais traitements sur les animaux de 1890 et la loi sur la vie sauvage du Pakistan.

D’après les ONG sur place, 300 ours et 1000 chiens ont été utilisés lors de ces fêtes locales depuis les premières investigations. Aujourd’hui, on peut compter une cinquantaine de combats organisés tous les ans. Pour assister à un combat, chaque spectateur doit débourser 50 cents (de dollar américain) et chaque propriétaire d’ours est rétribué 150 dollars US par spectacle. Un "amusement" lucratif qui se déroule durant la saison hivernale, de novembre à mars et principalement dans les provinces de Sindh et Punjab.

Les combats d'ours et de chiens dressés étaient une pratique courante au Moyen Âge en Europe, notamment en Angleterre. Ce sport fut introduit au Pakistan par les officiers de la Compagnie des Indes.
Aujourd'hui, c'est surtout une manière d'affirmer son pouvoir, de jouer un rôle politique local. Les propriétaires d'ours, issus d'une classe peu considérée, trouvent dans ces combats leur principale source de revenus. Les oursons proviennent du nord du pays, de l'Afghanistan, du Cachemire indien. Il ne reste aujourd'hui que 350 ours dans le nord du Pakistan. Ils ne font l'objet d'aucune protection efficace.