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 CANNIBALISME ET CONSOMMATION DE VIANDE ANIMALE

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Bidalinouette
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Bidalinouette


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CANNIBALISME ET CONSOMMATION DE VIANDE ANIMALE Empty
MessageSujet: CANNIBALISME ET CONSOMMATION DE VIANDE ANIMALE   CANNIBALISME ET CONSOMMATION DE VIANDE ANIMALE Icon_minitime1Jeu 28 Juil 2011 - 2:43

La comparaison des
explications tenues pour justifier la consommation de viande animale et
les raisons avancées qui ont soutenu le cannibalisme, permet de
remarquer des similitudes troublantes.

Deux textes sur les pratiques cannibales sont assez
édifiants. Le premier expose le cannibalisme pratiqué par des peuplades
et admis culturellement par ces sociétés. Le deuxième est un fait divers
récent.

1) Extraits de " l'entraide, un facteur de l'évolution ", livre écrit par P.Kropotkine en 1897 :

A propos des tribus d'Australie " Quant à leur
moralité, nous ne pouvons mieux faire que de résumer les réponses
suivantes, faites aux questions de la Société Anthropologique de Paris
par Lumholtz, missionnaire qui séjourna dans le Nord du Queensland : les
sentiments d'amitié existent chez eux à un haut degré. Ils subviennent
d'ordinaire aux besoins des plus faibles ; les malades sont soignés
attentivement et ne sont jamais abandonnés ni tués. Ces peuplades sont
cannibales, mais elles ne mangent que très rarement des membres de leur
propre tribu (ceux qui sont immolés par principe religieux, je
suppose) ; ils mangent seulement les étrangers. ". A propos des Papous
" Ils ont soins des malades et des vieillards ; les vieillards ne sont
jamais abandonnés, et en aucun cas ne sont tués – à moins qu'il ne
s'agisse d'un esclave déjà malade depuis longtemps. Les prisonniers de
guerre sont parfois mangés. Les enfants sont très choyés et aimés. Les
prisonniers de guerre vieux et faibles sont tués, les autres sont vendus
comme esclaves. ". A propos du cannibalisme " Si nous tenons compte des
faits qui ont été mis en lumière pendant une récente discussion sur ce
sujet à la Société Anthropologique de Paris, ainsi que les remarques
accessoires disséminées dans les ouvrages qui traitent des sauvages,
nous sommes obligés de reconnaître que cette habitude, aussi, doit son
origine à la pression de la nécessité. Plus tard elle fut développée par
la superstition et la religion, jusqu'aux proportions affreuses qu'elle
a atteint aux îles Fidji et au Mexique. Il est établi, jusqu'à ce jour,
que les sauvages se voient parfois réduits à dévorer des cadavres dans
un état de putréfaction très avancé et qu'en cas d'absolue disette
certains ont dû déterrer des cadavres humains pour se nourrir, même en
temps d'épidémie. Ce sont là des faits vérifiés. Mais si nous nous
reportons aux conditions que l'humain eut à affronter durant la période
glaciaire, dans un climat froid et humide, n'ayant que très peu de
nourriture végétale à sa disposition ; si nous tenons compte des
terribles ravages que le scorbut fait encore parmi les primitifs
insuffisamment nourris ; et si nous nous souvenons que la chair fraîche
et le sang sont les seuls reconstituants qu'ils connaissent, il nous
faut admettre que l'humain, qui fut d'abord un animal granivore, devint
un carnivore durant la période glacière. Il trouvait des rennes en
quantité à cette époque, mais les rennes émigrent souvent dans les
régions arctiques, et quelquefois ils abandonnent entièrement un
territoire pour plusieurs années. En ce cas les dernières ressources de
l'humain disparaissaient. Dans d'aussi terribles épreuves, des Européens
eux-mêmes ont eu recours au cannibalisme : c'est ce qu'on fait les
sauvages. Jusqu'à l'époque actuelle, ils dévorent parfois les cadavres
de leurs propres morts : ils ont dû alors dévorer les cadavres de ceux
qui allaient mourir. Des vieillards moururent, convaincus que par leur
mort ils rendaient un dernier service à la tribu. C'est pourquoi le
cannibalisme est représenté par certains sauvages comme ayant une
origine divine, comme quelque chose ordonné par un message du ciel. Mais
plus tard le cannibalisme perdit son caractère de nécessité et survécut
en tant que superstition. On mangea ses ennemis pour hériter de leur
courage. A une époque encore postérieure, on mangeait, dans le même but,
l'œil ou le cœur de l'ennemi, tandis que parmi d'autres peuplades ayant
de nombreux prêtres et une mythologie développée, des dieux méchants,
altérés de sang humain, furent inventés et des sacrifices humains furent
demandés par les prêtres pour apaiser les dieux. Dans cette phase
religieuse de son existence, le cannibalisme atteignit ses caractères
les plus révoltants. Le Mexique en est un exemple bien connu ; et aux
îles Fidji, où le roi pouvait manger n'importe lequel de ses sujets,
nous trouvons aussi une caste puissante de prêtres, une théologie
compliquée et un développement complet de l'autocratie. Le cannibalisme,
né de la nécessité, devint ainsi, à une époque postérieure, une
institution religieuse, et sous cette forme, il survécut longtemps après
qu'il eut disparu chez des tribus qui l'avaient certainement pratiqué à
des époques précédentes, mais qui n'avaient pas atteint la phase
théocratique de l'évolution. "

Il ressort de ces études que comme pour la
consommation de viande animale, le cannibalisme est pratiqué en prenant
comme victime " l'étranger ", celui qui sera différent de nous, qui
n'aura pas la même forme de corps et couleur, qui ne fait pas parti de
la communauté, ou celui qui a été vaincu, qui est considéré comme un
esclave. Les animaux sont mangés par beaucoup d'humains car ils sont
différents d'aspect des humains. L'humain considère qu'il les domine et
que les animaux ne font pas parti de sa communauté. La consommation de
viande est toujours un acte de domination sur l'autre, on enlève le
droit d'exister à la victime pour assouvir ce qu'on considère comme son
intérêt.

Il est donné des vertus extraordinaires à la viande :
rendre plus fort, plus performant en s'appropriant les capacités de la
victime. Comme actuellement les personnes qui croient qu'en mangeant et
en faisant manger de la cervelle à leur enfant, ils deviendront plus
intelligents, ou qu'en mangeant du bœuf ils deviendront plus forts,
etc.. Ces croyances ne se basent sur aucune expérience scientifique
comparative, qui déterminerait qu'un végétalien aurait moins de force,
moins d'intelligence, etc. qu'un omnivore. Ces croyances ne sont que du
mysticisme. Un aliment, qu'il soit végétal ou animal (humain compris)
fournit des molécules semblables. Un acide aminé apportera la même
énergie, quel qu'en soit son origine.

La consommation de viande animale est aussi une
religion : elle a ses prêtres - une partie du milieu médical - qui
prétendent, malgré l'évidence, que la consommation de viande est vitale.
Elle a sa théologie, qui prétend que les animaux sont inférieurs à
l'humain (ce qui " permet " qu'ils soient mangés) et que dieu les à mis
sur terre pour que nous les mangions. Elle a ses adeptes qui en bonne
conscience, et sans être des monstres car ils peuvent, par ailleurs, se
montrer solidaire envers des êtres qu'on leur a appris à respecter
(leurs enfants, des humains en difficultés), perpétuent la croyance sans
se poser de questions.

Il est facile de voir ce qui ne va pas dans la
culture de peuplades dont nous ne faisons pas partie. Il est moins aisé
de savoir prendre du recul par rapport aux pratiques de sa propre
société. On peut très bien accomplir les pires horreurs sans la moindre
sensation de faire un acte barbare, sans chercher à être méchant et on
peut être, par ailleurs, quelqu'un d'aimable, attentionné sur d'autres
points. Notre milieu de vie conditionne beaucoup nos sensations et nos
idées.

On peut aussi apprendre que l'humain était granivore à l'origine et nullement omnivore.

2) Article paru dans le journal " La Dépêche " le 30
juin 1989 : " L'horreur… Steak… tartare. Les amis d'Alexei Soukletine
conserveront longtemps un goût amer dans la bouche : eux qui aimaient
tant fréquenter sa table pour la bonne viande qu'il y servait ont appris
l'année dernière qu'ils consommaient, en fait, de tendres jeunes
filles. Ce cas extraordinaire de cannibalisme s'est déroulé en 1987 et
en 1988 en Tartarie (centre de la Russie). Soukletine a avoué
l'assassinat de sept jeunes filles dont la plus jeune avait seulement 11
ans, rapporte le dernier numéro du magasine soviétique " Smena " (" La
Relève "). Dans un article destiné à défendre le maintien de la peine de
mort en U.R.S.S., l'auteur dévoile, pour la première fois, cette
affaire dont la presse n'avait jamais parlé. Cet homme d'une quarantaine
d'année vivait avec une jeune femme de 25 ans, Madina Chakirova qui
participait à ses crimes. Il violait ses victimes qu'il avait entraîné
chez lui, les tuait à coups de couteau puis les découpait avant d'en
enterrer une partie et de consommer le reste. Il lui est même arrivé de
vendre cette viande à bas prix à des connaissances pour préparer des
chachliks. Soukletine s'est lui-même découvert en se vantant de manger
de la chair humaine lors d'une soirée de beuverie. La rumeur est
finalement parvenue à la milice qui ne voulait pas y croire, mais une
enquête et une perquisition chez lui ont immédiatement établi la
terrible évidence. Soukletine a été jugé l'année dernière, condamné et
fusillé, Madina Chakirova et un autre complice ont été condamnés à
quinze ans de prison. ".

Cet article, une fois de plus, démontre que la
consommation de viande est un acte de domination, au même titre que le
viol ou le sexisme. La victime peut être maltraitée, tuée et mangée car
elle est considérée comme plus faible ou inférieure. Sa vie est purement
et simplement niée. Celui qui commet cet acte se sent plus fort. Il
retire un sentiment de puissance à manger de la viande (au point de s'en
vanter) ou à maltraiter quelqu'un.

De plus on voit bien que la viande humaine n'a pas de
différence avec la viande des autres animaux au niveau du goût et de
l'aspect. La différence n'est que culturelle : si les gens croient
manger de la viande d'un animal non-humain, ils vont saliver, avoir une
sensation d'appétit, de bonne odeur et ils prétendront prendre beaucoup
de plaisir à en manger. Par contre, s'ils apprennent que c'était de la
viande humaine, ils auront envie de vomir et seront peut-être
traumatisés d'avoir pu manger cette viande, de l'avoir eu dans leur
assiette, porté à leur bouche et d'avoir mâché des morceaux d'un humain
en y prenant plaisir. C'est aussi comme ces humains qui veulent
continuer à consommer de la viande animale, en faisant tous les efforts
qu'ils peuvent pour ne pas penser aux horreurs que représente, pour les
animaux, l'assouvissement de leur petit plaisir personnel. Beaucoup
arrêterait d'en manger si on leur faisait visiter des abattoirs ou s'ils
devaient tuer eux-mêmes les animaux qu'ils mangent sans aucune
nécessité.

La consommation de viande se perpétue dans une
logique identique à celle du cannibalisme, et dans quelques siècles, il
est probable que cette pratique sera considérée avec autant d'horreur
que l'est actuellement le cannibalisme.




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