Ils vont défendre l'ours à Bruxelles «Le plan de restauration de la population d'ours en France s'achève le
31 décembre 2009 ! » avertit Alain Reynes, du Pays de l'Ours Adet. Si
les choses restent en l'état, la France ne fait plus rien pour l'ours !
»
C'est pourquoi quatre associations (Pays de l'Ours-Adet, Ferus, FIEP
et WWF France) iront mardi à Bruxelles pour défendre la cause de
l'ours. Et rappellent que les plaintes ont été déposées contre la
France, qui n'a pas rempli ses obligations vis-à-vis du plantigrade.
« » D'une part, il y a la convention de Berne, et d'autre part la
loi Habitat-Faune- Flore, poursuit Alain Reynes, qui font obligation à
la France de maintenir une population d'ours viable dans les Pyrénées.
Tout ce qui a été fait jusque-là reste relativement timide. Il est
temps désormais de passer à une nouvelle phase : nous allons demander
la réintroduction d'un à deux ours par an, avec un rythme qui permette
à tous les acteurs de s'adapter. »
Les associations veulent-elles que l'on réintroduise des ours
slovènes, alors que certains opposants à l'ours préféreraient des
espagnols, moins « voraces » selon eux ?
« Il s'agit exactement de la même espèce et ils ont exactement les
mêmes comportements, estime Alain Reynes. Mieux : si l'on prend
quelques exemples dans les Pyrénées les années précédentes, on
constatera que ce sont les ours de souche pyrénéenne qui ont fait le
plus de dégâts. »
Pour Alain Reynes « l'ours ne fait que mettre en évidence les
carences du système pastoral. Et l'ours slovène devient l'ours
émissaire, l'étranger que l'on accuse. »
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