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marc
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MessageSujet: infos Loups..............   infos Loups.............. Icon_minitime1Mer 22 Avr 2009 - 15:08

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Oui, la cohabitation Homme - Loup est possible !
par FNE ⋅ mercredi 22 avril 2009

En ce samedi 18 avril 2009, nous avons assisté à Thônes au défilé d’opposants à la présence du loup, qu’une “vision urbaine” de l’écologie imposerait au monde rural. La FRAPNA et FNE apportent quelques éléments au débat.

Nos organisations reconnaissent pleinement que le retour naturel du loup crée des contraintes importantes pour les éleveurs de montagne. Cependant, en regardant les décennies passées, force est de constater que la cause majeure de régression de l’agriculture extensive de montagne est la politique agricole. En effet, c’est elle qui a transformé les “paysans” en “exploitants agricoles”, fait disparaître une civilisation deux fois millénaire et amoindri la biodiversité qu’elle avait soigneusement cultivée.

Ne serait-il pas temps de cesser de prôner “l’incompatibilité du loup et de l’élevage”, à l’inverse de ce qui existe dans d’autres pays, ou de propager la thèse “de la réintroduction” alors que tout démontre un retour naturel ? Les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer, le loup est là pour longtemps et beaucoup de temps a déjà été perdu : alors oui, il faut résoudre les problèmes structurels de la filière ovine, et soutenir la pérennité d’un pastoralisme durable.

Les cris des chasseurs sont pour leur part injustifiables, eux qui chassent par loisir alors que l’animal tue pour vivre. Le loup est accusé par certains chasseurs de décimer les populations d’animaux sauvages, chamois, chevreuils et autres ongulés, et de mettre ainsi en péril l’avenir de la faune sauvage ; alors que l’expérience prouve le contraire : dans les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur où le loup est présent depuis près de 15 ans (Alpes Maritimes, Hautes-Alpes), les plans de chasse des ongulés sauvages sont en constante progression. Il est par conséquent incroyable que des responsables du monde de la chasse, qui se présentent comme « gestionnaires » des espèces naturelles, puissent évoquer la possibilité d’effondrement des populations proies du fait des prédateurs.

En Haute-Savoie même, les tableaux de chasse des chevreuils, chamois, cerfs, totalise 4420 animaux tués pour la saison précédente, et ceci sans compter des milliers de sangliers : est-il impensable dans ces conditions que les chasseurs (1% de la population du département) laissent une part au loup ?

Le loup n’est pas qu’une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l’écosystème entier :
- il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations,
- il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (nos troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato - conjonctivite),
- il élimine les chiens errants,
- il constitue un formidable vecteur d’image sur la qualité des milieux naturels, support d’un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.

Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d’une cohabitation entre le loup et l’homme. Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales, c’est bien que la conception du rôle de l’homme dans la nature a changé. Ce dont le pastoralisme a besoin, c’est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions venues du 19e siècle !
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MessageSujet: Re: infos Loups..............   infos Loups.............. Icon_minitime1Mer 22 Avr 2009 - 17:21

Le loup installe sa tanière dans le Massif central

le 22.04.2009 04h00 Le Progrès

Pour l'heure rien n'indique, dans le département, le passage de loups. Mais de l'avis de techniciens de la fédération départementale de chasse, on peut penser que cela se produise à un moment ou l'autre / Archives Philippe Vacher

zoom

Pour l'heure rien n'indique, dans le département, le passage de loups. Mais de l'avis de techniciens de la fédération départementale de chasse, on peut penser que cela se produise à un moment ou l'autre / Archives Philippe Vacher

Et si le loup revenait en Haute-Loire ? Pas d'observations encore mais une certitude : le canidé se rapproche. Sa présence dans le Massif central est officiellement confirmée par la création d'une zone de présence permanente dans le Cantal



C'est le retour « officiel » du loup. Un retour à pas de loup certes, mais un retour qui fait pourtant grand bruit.

Car si la présence du canidé était devinée depuis des années dans le Massif central, elle vient officiellement d'être reconnue avec la création d'une zone de présence permanente (ZPP) dans le Cantal ces derniers jours.

Le réseau loup-sphynx, qui a dessiné les contours de cette ZPP sur les Monts du Cantal et la commune de Saint-Jacques-des-Blats, matérialise ainsi le retour du loup sur ses terres emblématiques, celles de la Bête du Gévaudan et des loups de la Margeride.

Cette ZPP lève surtout les doutes après la découverte d'indices nombreux sur le retour du loup dans le Massif-Central.

Vu formellement dans le Cantal et en Lozère, mais aussi dans le Puy-de-Dôme au cours des dix dernières années, le loup a laissé deviner sa présence en Ardèche. Mais en Haute-Loire, rien. Pas d'observation visuelle, pas d'indices probants. Faut-il en déduire que le loup boude le département ?

Du côté de la fédération départementale de la chasse, on se refuse à cette hypothèse. « Si le loup a été vu en Lozère et dans le Cantal, il n'y a pas de raisons pour qu'il évite la Haute-Loire » explique un technicien.

« Aucune observation n'a semé le doute ou lancé une suspicion à l'heure actuelle, mais au vu de la quiétude des zones naturelles dans le département, le loup pourrait s'y installer sans problème. »

Reste que si le loup devait s'installer dans le département, son choix pourrait davantage se porter sur l'Ouest, notamment la Margeride et les vallées de l'Allier. « Il y a une grosse densité de gibier à l'Ouest de la Haute-Loire, notamment avec les cerfs dans la vallée de l'Allier. L'environnement est donc assez favorable. D'autant plus qu'à la différence de l'Est, la Margeride et la vallée de l'Allier ont une bien moindre densité de population et d'activité humaine. L'environnement est donc très favorable au retour du loup. »

Pour quand les premières apparitions du loup en Haute-Loire ? Pas de réponse pour le moment même si tout le monde sait qu'il faut s'y attendre…

Quant à la nature des loups observés dans le Massif central, tout porte à croire qu'il s'agit de canis lupus italicus, autrement dit des loups de la même lignée italienne que ceux observés dans les Alpes. Et pour arriver jusqu'au Massif central, ces individus ont survécu à la traversée des autoroutes, de la ligne de TGV et du fleuve dans le couloir Rhôdanien.

Rémi Barbe
De multiples indicateurs de la présence du loup autour de la Haute-Loire

Avec la ZPP des Monts du Cantal, la présence du loup dans le Massif central s'officialise. Cela même alors que le canidé avait déjà été repéré à de multiples reprises dans la région au cours des douze dernières années.

L'une des premières apparitions formelles du loup a lieu dans le Cantal en octobre 1997. Un canidé est percuté et tué par une voiture près du Lioran (commune de Laveissière). Stupeur : ce n'est pas un chien mais bien un loup. Les analyses génétiques permettent d'établir que l'animal appartient à la lignée génétique Italie-Mercantour.

En 1999, c'est à Apchat dans le Puy-de-Dôme, une commune distante d'une dizaine de kilomètres seulement de Blesle en Haute-Loire, qu'un éleveur abat ce qu'il croit être un chien rodant autour de son exploitation. Là aussi, il s'agit finalement d'un loup, en l'occurrence un mâle d'origine italienne.

En janvier 2006, la Lozère parle du loup à son tour. Après la découverte d'un cadavre de chevreuil à Saint-Laurent-de-Muret, des analyses génétiques sont réalisées sur des échantillons prélevés à proximité. Ces analyses permettent de pointer un mâle jamais identifié jusque-là et une femelle identifiée à plusieurs reprises dans les Alpes en 2004 (massif du Queyras).

En juillet 2006, deux pattes d'un même loup mâle d'origine italienne ont été déposées devant les gendarmeries de Trèves (Gard) et Rivière-sur-Tarn (Aveyron).

En juillet 2006 toujours, c'est en Ardèche, dans le massif de Tanargue sur la commune de Saint-Etienne-de-Lugdarès, que le loup fait parler de lui. Un cadavre de brebis laisse penser au mode opératoire du grand canidé. Mais aucune confirmation officielle n'est donnée.

Lors de l'hiver suivant (2006/2007), des traces de loups auraient été découvertes dans plusieurs secteurs du sud du Massif central : dans le massif de l'Aubrac (nord-ouest de la Lozère), dans la Margeride (nord de la Lozère) et dans les Cévennes (Gard et Lozère). Seule la trace d'un individu sur le massif de l'Aubrac, plus précisément sur la commune des Salces, a été jugée probable par le réseau loup-sphynx.

Le 20 janvier 2008, un loup a été observé et photographié dans les Monts du Cantal sur la commune de Lavigerie. Les analyses génétiques d'une crotte prélevée sur le terrain ont confirmé qu'il s'agissait d'un loup mâle, jamais identifié jusque-là.

En mars 2008, des poils recueillis sur la commune proche de Saint-Jacques-des-Blats appartenaient à ce même individu. Puis en mai 2008, un randonneur parvient à filmer un loup sur la Brèche de Roland.

En effet, un loup est observé et photographié en décembre 2008.

Le 22 janvier 2009, une piste de loup est suivie, puis un loup est observé visuellement, sur le versant sud-ouest du Mont Lozère, dans le Parc national des Cévennes.

En février 2009 enfin, des agents de l'ONCFS ont suivi une piste de loup sur plus de deux kilomètres, sur la commune de Saint-Jacques-des-Blats.

Rémi Barbe

Repères

La première ZPP du Massif Central

On parle de Zone de Présence Permanente (ZPP) lorsqu'un territoire est peuplé à l'année et depuis au moins deux hivers consécutifs, par une ou plusieurs meutes ou individus. Par ailleurs, au cours de ces deux hivers, la présence de l'espèce doit également être prouvée par des analyses génétiques (à partir de fèces, de poils ou d'urine). On compte, au sortir de cet hiver, vingt-six ZPP en France, essentiellement dans l'arc alpion et les Pyrénées. Parmi les deux nouvelles, celle des Monts du Cantal (la première dans le Massif central). La seconde concerne la Montagne de Lure. En revanche, la ZPP de la Tarentaise a été déclassée.
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